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History gate : l’immigration de la plus ancienne civilisation d’Europe

5000 av. J.C. ! 

Le futur de l’Europe doit se refléter dans le rôle de l’immigration dans la survie de la plus ancienne civilisation en Europe et peut-être  au monde

"
Le Penseur" Hamangia, 5000 avant J.-C.

by Ingrid Vaileanu et PhD. Florin Paun

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Photo: Desset Linear Elamite "Inscription B" found on an engraved pebble from Susa, Iran, attributed to the sovereign Puzur-Shushinak (2150-2100 BC), (Louvre Museum) on the left; Linear elamite "K inscription" on a Gunagi silver vase dated 1900/1880 BC. J.-C (Iran), right. CREDITS: FRANÇOIS DESSET / SYLVIANE SAVATIER FOR SCIENCES AND THE FUTURE
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Photo: Writing of the Vinca-Turdas Culture, Ancient Europe (5000 - 3000 BC) near BelgradeTartaria, Ancient Europe (before AD 5300) in Transylvania
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Photo: Women in the Cucuteni civilization. A figurine of Cucuteni in fired clay, from 4050 to 3900 BC. Credit: Marius Amarie

En ce qui concerne le passé, l’immigration semble être au cœur du creuset de l'évolution de la plus ancienne civilisation en Europe. Serait-elle la source des plus anciennes écritures ? 

 

A l’heure de l’interrogation et conflits sur le sujet de l’immigration, du développement des programmes politiques nationalistes anti-immigration, saurons nous apprendre de l’histoire ancienne le rôle majeur de la migration pour l'évolution de la civilisation et la survie de l’humanité ? 

En effet, quand le français François Desset parvient à déchiffrer en 2020 l’élamite linéaire, comme système d’écriture utilisé en Iran il y a 4.400 ans dans une version archaïque proto-élamite (dès 3300 avant J.-C.), on confirme son intégration aux deux systèmes d’écritures les plus anciens connus au monde, le proto-cunéiforme des Mésopotamiens (3000 BC) et les hiéroglyphes égyptiens (3000 BC). 

 

"Inscription B" en élamite linéaire retrouvée sur un galet gravé provenant de Suse, Iran, attribuée au souverain Puzur-Shushinak (2150-2100 avant J. -C), (Musée du Louvre) à gauche; "Inscription K" en élamite linéaire figurant sur un vase Gunagi en argent daté de 1900/1880 av. J.-C (Iran), à droite. CRÉDITS: FRANÇOIS DESSET / SYLVIANE SAVATIER POUR SCIENCES ET AVENIR

" Les plus anciens exemples d'écriture connus à ce jour proviennent de Mésopotamie (Irak actuel) et remontent à l’Age du Bronze, vers 3300 ans avant J.-C. : il s’agit des tablettes proto-cunéiformes. Or le déchiffrement de l’élamite linéaire remet en question cette suprématie ! "Nous découvrons en effet que vers 2300 avant J.-C., un système d'écriture parallèle existait en Iran, et que sa version la plus ancienne - appelée l’écriture proto-élamite, (3300 avant J.C. - 2900 avant J.-C.) – remontait aussi loin dans le temps que les premiers textes cunéiformes mésopotamiens ! précise François Desset. Aussi, je peux aujourd’hui affirmer que l’écriture n’est pas d’abord apparue en Mésopotamie puis plus tard en Iran : ces deux systèmes, le proto-cunéiforme mésopotamien et le proto-élamite iranien, ont en fait été contemporains ! Il n’y a pas eu une écriture mère dont le proto-élamite serait la fille, il y a eu deux écritures sœurs. D’autre part, en Iran, il n’y a pas eu non plus deux systèmes d’écritures indépendantes comme les spécialistes le pensaient jusque-là, avec le proto-élamite d’un côté et l’élamite linéaire de l’autre, mais une même écriture qui a été soumise à évolution historique et a été transcrite avec des variations au cours de deux périodes distinctes." avait déclaré pour la presse en 2020 Francois Desset (par Bernadette Arnaud le 07.12.2020 à 16h54).

 

Desset considère ainsi que ses nouvelles découvertes vont enfin nous permettre d’accéder au propre point de vue des hommes et femmes occupant un territoire qu’ils désignaient par Hatamti, alors que le terme d'Elam par lequel nous le connaissions jusque-là, ne correspond en fait qu’à un concept géographique externe, formulé par leurs voisins Mésopotamiens.

 

Mais qu’est-ce qu’on sait sur l’origine de l’écriture et quel est le rôle de l’immigration, dans la création et diffusion de l’écriture, dans la construction de la civilisation ancienne et son évolution ? 

 

Les similitudes des figurines de la civilisation Cucuteni et Vinca (datant de 5000 av ; J.-C) en Europe actuelle (symboles, déesses, femmes en forme de violon, taureau) avec celles de la civilisation Hittite (depuis 8000 av.J.-C) (Hatti AlacaYohuk godesse, femmes Kultepe) mentionnées également dans la Bible (à Hatusa la capitale hittite avec les plus grands raparts défensifs jamais construits dans le monde antique, le plus récent site du patrimoine mondial de l'Unesco de la Turquie, Göbekli Tepe, ou le Catal Hoyuk où a été découvert la plus ancienne ville du monde datée de 8000 avant JC) peuvent remettre en question les relations entre ces civilisations (utilisant déjà au 5 millénaire avant JC les symboles de sphins, rosace, homme-lion, la coiffe hittite semblable au «futur» headdress Dace inscrit sur la colonne Trajan après avoir conquis Dacie en 106 après J.-C.) et leurs influences rapides sur celles de l'Égypte (2000 av. J. -C) et de Babylone (3000 av.J.-C) .

 

La ou sont les sources de l’écriture ! 

Alors que les nomes de ceux qui ont découverts les écritures anciennes sont bien connu en Orient abbé Barthélémy, Sylvestre de Sacy ou encore de Champollion et que l’archéologue français François Desset, du Laboratoire Archéorient à Lyon, a annoncé le 27 novembre 2020 qu’il avait réussi à déchiffrer des inscriptions  en Iran vieilles de 4.400 ans, l’écriture Vinca ou Tartaria (5000 av.J.-C) en Europe actuelle reste ignorés par la majorité des historiens et surtout aucun lien n’est fait avec les écritures de l’Orient pourtant antérieurs à celles d’Europe et malgré leur ressemblance. 

 

Des journalistes, dont Noble Wilford, deux fois Prix Pulitzer ont eu le courage d’écrire en 2009 le célèbre article qui met en lumière une civilisation matriarcale plus ancienne que celle de Sumer dans la région actuelle de Moldavie et Ukraine : la civilisation Cucuteni Trypilia (5000 ans BC).

En suivant les articles de nos confères de New York Times (John Noble Wilford, Jonathan Corum) est des historiens (Institute for the Study of the Ancient World, Princeton University Press la place de l’Europe actuelle peut etre aussi importante comme creuset de la genèse de l’écriture avec l’écriture Vinca, Tartaria (tablets, 3000 avant J. -C)  la culture Cucuteni (4000 avant J. -C), Hamangia (5000 avant J. -C) qui nous demande de nous interroger sur les liens avec les écritures déjà beaucoup étudiés sous – mentionnés, les similitudes et les évolutions probables d’une même source dans l’évolution de l’Écriture : l’Europe. 

 

L’écriture des Tablettes de Tartaria (culture Vinca en Transylvanie actuelle) est après datation Carbone 14 la plus ancienne au monde ayant des ressemblances avec celle phénicienne, étrusques et grecques. 

 

La plus ancienne culture en Europe, creuset pour l’évolution de la plus ancienne écriture du monde ? 

Dans son article en New York Times le 30 novembre 2009, « A Lost European Culture, Pulled From Obscurity », notre confrère John Noble Wilford osait mettre en contexte comparatif la découverte de l’existence de la plus ancienne culture en Europe avant la civilisation Sumérienne et dans la même région du Danube et des Balkans : « avant la gloire de la Grèce et de Rome », avec des avancés pendant 1500 ans à commencer 5000 avant J.C. dans le domaine de l’art avec la poterie en teracota raffinée, avec des figurines et signes, (évidence de la spiritualité et la puissance politique des femmes dans la société, avec des assemblages et artefacts  d’or et cuivre,  de la technologie et de la construction des villes. 

 

Une exposition avec 250 artefacts des musées de Bulgarie, Moldavie, Roumanie a été organisée en 2009 pour la première fois aux États Unis à l’Institute for the Study of the Ancient World at New York Université sous le titre : “The Lost World of Old Europe: the Danube Valley, 5000-3500 B.C.,”. L’exposition a généré plusieurs documents par les confrères journalistes mais a laissé silencieux les historiens qui n’ont pas encore réussi a déchiffrer ni l’écriture Vinca ni l’écriture de Tartaria datées de la même époque et de la même région :  "Dr. Jennifer Chi," télévision broadcast: Sunday Arts, WNET, January 27, 2010. ; "The Lost World of Old Europe," radio broadcast: The Leonard Lopate Show, WNYC, January 14, 2010. mp3 and slideshow of objects from the exhibition. ; "Ancient Artifacts," television broadcast: Eye on New York, WCBS, 6 December, 2009. ; Andrew Moseman, “Advanced, Overlooked Ancient European Culture Arrives in America,” 80beats | Discover Magazine, December 1, 2009. ; John Noble Wilford, “A Lost European Culture, Pulled from Obscurity” The New York Times, November 30, 2009. ; Michael Balter, “The Lost World of Old Europe: See It in New York” Origins: A History of Beginnings (ScienceMag.org), November 25, 2009 ; Christine Lin, “Lost Artifacts of Old Europe Arrive in New York.” Epoch Times, November 13, 2009.

 

David W. Anthony, curateur de l’exposition avait déjà déclaré pour notre confrère de New York Times que vers 4500 avant J.C la civilisation de la vieille Europe était parmi la plus avancé technologiquement et sophistiqué du monde et témoigne des avances politiques technologique et idéologiques propres à une civilisation. Dr. Anthony qui est professeur d’anthropologie à Hartwick College in Oneonta, N.Y., et auteur de “The Horse, the Wheel, and Language: How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World.” New York Times avait aussi remarqué que les historiens suggèrent l’arrivée dans le Sud Est Européen des peuples des steppes a pu contribuer au collapse du peuple de la culture du la Vieille Europe vers 3500 avant J. C. En plus, Roger S. Bagnall, spécialiste en archéologie Égyptienne et directeur de l’ Institute,(or the Study of the Ancient World at New York University) a reconnu que jusqu’au là « une grande partie des archeologistes n’ont jamais entendu de la culture de la Vieille Europe » et qu’à l’époque les «Égyptiens ne faisait pas une telle qualité de poterie ».

 

Princeton University Press a publié un catalogue qui est un compendium des découvertes sur la culture de la vielle Europe (mais sans mentionner les découvertes de l’écritures sur argile à la même époque : Tartaria, Vinca, dans la région) avec les la collaboration des experts de l’UK, France, Allemagne, les Etats Unis et pays sur le territoire desquels cette culture a existé. 

La plus ancienne métallurgie du monde, celle du cuivre et de l’or s’y développe aussi, dès le 5e millénaire avant notre ère, suivie de celle du bronze aux 3e – 2e millénaires. On présente un ensemble saisissant de plusieurs petites figurines féminines, assises en cercle, a été retrouvé dans un village pré-Cucuteni dans le nord-est de la Roumanie. «Il n'est pas difficile d'imaginer», a déclaré Douglass W. Bailey de l'Université d'État de San Francisco, les gens de la vieille Europe «organisant des ensembles de figurines assises en un ou plusieurs groupes d'activités miniatures, peut-être avec les plus petites figurines aux pieds ou même sur les tours des plus grands, assis.

 

D'autres ont imaginé les figurines comme le «Conseil des déesses». Dans ses livres influents il y a trois décennies, Marija Gimbutas, anthropologue à l'Université de Californie à Los Angeles, a offert ces figurines et d'autres soi-disant Vénus en tant que représentants de divinités dans les cultes d'une déesse mère qui régnait dans l'Europe préhistorique. Le «Conseil des déesses de Poduri» (comté de Bacău) a été découvert en 1981, dans le site multicouche de Poduri-Dealul Ghindaru, dans le comté de Bacău. Le trésor des statuettes précucuténiennes se compose de 15 grandes statuettes peintes en rouge, 13 trônes d'argile brûlée, six autres petites statuettes non peintes. Voici la composition de ce complexe rituel découvert dans un sanctuaire daté d'environ 4900 av. 

 

La question adressée aux historiens reste valable sur l’antériorité potentielle de l’écriture Vinca – Turdas Tartaria, (5000 ans avant J.C.) et donc de la civilisation Cucuteni Trypillia, Hamangia en Europe par rapport à la civilisation sumérienne (3000 avant J. C.) et quels iens et influences entre les deux. 

 

Cette hypothèse et question de l’immigration potentielle de l’Europe vers l’Orient reste d’actualité surtout qu’il y a des influences et similitudes entre les écritures, les cultures, y compris plus récemment les vêtements et surtout « le bonnet phrygiens », les rituels des Gèto -daces, de la spiritualité de Zamolxes de la région de la Dacia de la population du Pont (Pontus Euxin) en Europe et celle de Mithra, « culte du Juste » né dans le territoire Perse et qui s’est rependu dans tout l’Empire romain dans la même période que les guerres de l’Empire Roman avec la Dacia (200 a..J.C. – 200 après J.C). 

 

« Les sources antiques et médiévales attestent les deux formes de ce nom Zalmoxis, zamolxis. sur lesquelles reposent deux étymologies. D’une part, Zalmoxis vient du thrace zalmos, « fourrure, peau». Liée à un récit disant que l’on jeta une peau d’ours sur Zalmoxis quand il vint au monde, cette interprétation permet de considérer ce personnage comme un dieu-ours. D’autre part, Zamolxis est tiré du thrace zamol, « terre », ce qui en fait un dieu chthonien, un roi ou un souverain des hommes. Maints chercheurs pensent donc que Zalmoxis est le dieu des morts et de la terre, qu’il personnifie la source de la vie et le sein maternel vers lesquels tous les hommes retournent. Pour Mircea Éliade, ce dieu qu’adoraient les Gètes « n’est pas un dieu de la terre, ni de la fertilité agricole, ni un dieu des morts », mais une divinité initiatique. Il est difficile de trancher car Zalmoxis n’existe que dans la tradition écrite qui remonte toutefois à une opinion transmise oralement dès le ve siècle avant notre ère. Hérodote entendit les Grecs vivant parmi les Gètes du Pont et de l’Hellespont dire de lui qu’il était leur dieu et plus précisément celui des Thraces les plus vaillants et les plus justes. Selon Socrate, ce fut un roi des Thraces, Platon en fait un roi, un dieu et un thérapeute alors que Mnasès de Patare, un disciple d’Ératosthènes, affirme que les Gètes adoraient Chronos sous le nom de Zalmoxis ; quant à Strabon, il en fait un grand prêtre. »

 

Concernant la spiritualité transmise par l’ancienne civilisation européenne, la coquille de Spondylus de la mer Égée était un objet de commerce spécial pour le peuple de l’Ancienne Europe. Les scientifiques supposent que peut-être que les coquillages, utilisés dans les pendentifs et les bracelets, étaient des symboles de leurs ancêtres égéens. Constatant la diffusion de ces coquilles à cette époque, Michel Louis Seferiades, anthropologue au Centre national de la recherche scientifique en France, soupçonne «les objets faisaient partie d'un halo de mystères, d'un ensemble de croyances et de mythes». Dr Seferiades a écrit dans le catalogue de l'exposition que la prévalence des coquillages suggérait que la culture avait des liens avec «un réseau de voies d'accès et un cadre social de systèmes d'échange élaborés - y compris le troc, l'échange de cadeaux et la réciprocité.

 

Quelques villes du peuple Cucuteni, cette  culture plus tardive et apparemment robuste dans le nord de la vieille Europe, ont atteint plus de 800 acres, ce que les archéologues considèrent comme plus grand que tout autre établissement humain connu à l'époque. Mais les fouilles n'ont pas encore révélé de preuves définitives de palais, de temples ou de grands bâtiments civiques. Les archéologues ont conclu que les rituels de croyance semblaient être pratiqués dans les maisons, où des objets cultuels ont été trouvés.  «La richesse et la variété des cadeaux de la tombe de Varna étaient une surprise», Varna est le plus ancien cimetière jamais trouvé où les humains ont été enterrés avec des ornements dorés», a déclaré le Vladimir Slavchev, conservateur au Musée régional d'histoire de Varna. 

 

«Les gens qui portaient des costumes en or pour des événements publics de leur vivant», a écrit le Dr Anthony, «sont rentrés chez eux dans des maisons assez ordinaires. L'une des plus connues figure d'argile cuite est celle d'un homme assis, les épaules pliées et les mains sur son visage dans une apparente contemplation. Appelé le «Penseur», la pièce et une figurine féminine comparable ont été retrouvées dans un cimetière de la culture Hamangia, en Roumanie. 

 

La principale source du succès économique de la vieille Europe, a déclaré le Dr Anthony. Alors que la fusion du cuivre se développait vers 5400 avant J.-C., les cultures de la vieille Europe ont exploité des minerais abondants en Bulgarie et dans ce qui est aujourd'hui la Serbie et ont appris la technique à haute température d'extraction du cuivre métallique pur. Le cuivre fondu, coulé comme des haches, martelé dans des lames de couteau et enroulé dans des bracelets, est devenu un produit d'exportation précieux. Des morceaux de cuivre de la vieille Europe ont été trouvés dans des tombes le long de la Volga, à 1 200 miles à l'est de la Bulgarie. Les archéologues ont récupéré plus de cinq tonnes de pièces sur des sites de la vieille Europe. Beaucoup des signes et figurines symboliques qu’on retrouve ensuite chez les cultures qui peuplaient la Mésopotamie ou la Perse (ou né même le culte mitra) se retrouve au tout début 6000 avant J.C. dans la culture de l’Ancienne Europe : la rosette, le taureau, la svastika, le coquille de Saint Jacques, l’écriture, etc. 

 

A propos du déchiffrement des anciennes écriture

 

Desset attire l’attention qu’il ne faut pas confondre langue (les sons parlés) et écriture (les signes visuels). Ainsi, un même système d’écriture peut être utilisé pour noter des langues différentes. Par exemple, l’alphabet latin permet actuellement de transcrire le français, l’anglais, l’italien ainsi que le turc par exemple. De la même façon, l’écriture cunéiforme des Mésopotamiens permettait de transcrire plusieurs langues comme l’akkadien (langue sémitique), le vieux perse (langue indo-européenne) ou bien encore l’élamite et le sumérien (isolats linguistiques). Inversement, une langue peut également être transcrite par différents systèmes d’écriture comme le persan (une langue indo-européenne) qui s’écrit à l’heure actuelle aussi bien avec l’alphabet arabe en Iran (et parfois l’alphabet latin avec le surprenant phénomène du fingilish), que l’alphabet cyrillique au Tadjikistan alors qu’il a été noté par le passé avec un système cunéiforme à l’époque achéménide. 520-330 avant J.-C., pour le Vieux Perse) ou l’alphabet araméen à l’époque sassanide (3ème-7ème siècle de notre ère pour le Moyen Perse). Dans le cas de la langue élamite, elle était connue jusqu’à présent uniquement à travers l’écriture cunéiforme. Avec le déchiffrement de l’écriture élamite linéaire réalisé par François Desset, nous avons désormais accès à cette langue à travers un système d’écriture probablement développé exprès pour elle et reflétant donc mieux les subtilités phonologiques de cette langue que l’écriture cunéiforme.

 

Déchiffrer le passé est toujours une façon de contextualiser les choix du présent par son héritage ancien. 

 

Ainsi, il faut prendre en compte les scientifiques qui étudient l’holocène (l’époque géologique, interglaciaire relativement chaude s’étendant sur les 10 000 ans toujours en cours de nos jours) atteste la remonter du niveau des océans il y a environ 8000 ans qui a fait que la Mer Noire c’est rempli et probablement, d’après certains historiens, a causé l’immigration ce cette plus ancienne civilisation européenne.  

 

Face à la probabilité des immigrations du climat, autant l’Europe que le monde pourrait anticiper et faire les choix pour le futur de l’humanité en s’inspirant aussi de l’histoire ancienne qui se révèle petit à petit à travers des travaux conjoints des historiens, journalistes, experts et passionnés de la vérité sur notre passé inspirant les choix avenir. 

 

Le futur de l’Europe et de l’humanité dépendra-t-il de ces choix pour l’immigration comme il y a 7000 ans? Une chose est sure, la vérité est en train de s’écrire l'encre de nos attitudes face à l'immigration autant pour le passée que pour le futur de l’Europe ... et du monde. 

 

 

 

Note : Quelques grands "déchiffreurs" : L’abbé Barthélémy (1716-1795) a en 1753 décrypté l’alphabet palmyréen, puis en 1754, l’alphabet phénicien. Jean-François Champollion (1790-1832) a déchiffré les hiéroglyphes égyptiens. Henry Creswicke Rawlinson (1810-1895) un des quatre co-déchiffreurs de l’écriture cunéiforme notant la langue akkadienne. Michael Ventris (1922-1956) a déchiffré en 1952 le "linéaire B", l’une des trois écritures découvertes à Cnossos (Crète) utilisée au 2ème millénaire avant J.-C. pour noter une forme archaïque du Grec. * A paraître en 2021 : "The decipherment of Linear Elamite writing and its implications on Iranian history, the development of writing in the Ancient Near East and Hatamtite (Elamite) language", Zeitschrift für Assyriologie und Vorderasiatische Archäologie. , par Desset F., Tabibzadeh K., Kervran M. and Basello G. -P.

Références : John Noble Wilford – New york Times 2009 , A Lost European Culture, Pulled From Obscurity. Institute for the Study of the Ancient World, Princeton University Press. Jonathan Corum New York Times (Photos : Rumyana Kostandinova – Varna and Marius Amarie). The Ashmolean Museum of Art and Archaeology, Oxford University, England (May 20 - August 15, 2010). Museum of Cycladic Art, Goulandris Foundation, Athens, Greece (September 30, 2010 - January 11, 2011. "Dr. Jennifer Chi," television broadcast: Sunday Arts, WNET, January 27, 2010."The Lost World of Old Europe," radio broadcast: The Leonard Lopate Show, WNYC, January 14, 2010. mp3 and slideshow of objects from the exhibition. "Ancient Artifacts," television broadcast: Eye on New York, WCBS, 6 December, 2009. ? Andrew Moseman, “Advanced, Overlooked Ancient European Culture Arrives in America,” 80beats | Discover Magazine, December 1, 2009.  Michael Balter, “The Lost World of Old Europe: See It in New York” Origins: A History of Beginnings (ScienceMag.org), November 25, 2009. Christine Lin, “Lost Artifacts of Old Europe Arrive in New York.” Epoch Times, November 13, 2009 ; 

Expozitia de ceramica apartinand Culturii Cucuteni (1/ 14)

Cultures de l’espace carpato-danubien – pontic (VI-V ème siècle avant J ;C.)  : 

Tobby Griffen, Southern Illinois university, Président de l’Association Linguistique de Canada et des Etats-Unis

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