top of page
photo.Institut.IA.jpg

par Ingrid Vaileanu 

Le père européen de la cybernétique Stefan Odobleja avait choisi la France et la langue française pour publier en 1939 à Paris son livre scientifique la Psychologie consonantiste (livre remis dans l'actualité par l'économiste Emmanuel Lechypre dans son émission sur BFM Business) qui met les bases de la communication homme-machine des années avant l'américain Norbert Wiener.

La France continue à inspirer les innovations surtout dans le contexte actuel des choix européens pour un numérique et l'IA de confiance avec la création de l'Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA). 

Conformément aux priorités établies en mai 2024 par la Déclaration de Séoul pour une IA sûre, novatrice et inclusive adoptée par l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la République de Corée, la République de Singapour, le Royaume-Uni et les États‑Unis d’Amérique, Mme Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, annonce le lancement d’un institut national consacré à l’évaluation et la sécurité de l’IA, garantissant ainsi la sécurité nationale dans ce domaine. Piloté par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) au nom du Premier ministre et par la Direction générale des Entreprises (DGE) du ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, cet institut permettra de fédérer un écosystème d’acteurs nationaux de premier rang.

 

"L’État, dans sa volonté de soutenir le développement de l’intelligence artificielle et d’accompagner la transformation de l’économie qu’elle induit, contribue à étudier scientifiquement l’ensemble des effets de cette technologie, y compris en termes de sécurité. La confiance est le fondement de la diffusion de l’IA dans l’ensemble de la société. Il est donc nécessaire de développer des outils qui en garantissent la sécurité, afin de soutenir son développement et d’encadrer son utilisation dans des secteurs sensibles tels que la médecine, l’éducation, l’industrie ou l’information. Le soutien à l'innovation dans le champ de l’intelligence artificielle doit ainsi aller de pair avec l’anticipation des possibles risques inhérents à cette nouvelle technologie ou qui pourraient l’affecter. De surcroît, la diffusion de bonnes pratiques est nécessaire." avait précisé Bercy dans son communiqué de presse. 

Avec la création d’un Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA), l’État matérialise son engagement en faveur d’un développement maîtrisé de l’IA dans un cadre de confiance et de sécurité.

Cet institut a pour mission de fédérer, sans création de nouvelle structure jurique, les acteurs nationaux de l’évaluation et de la sécurité, au premier rang desquels l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE) et le Pôle d’expertise de la régulation numérique (PEReN).

Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et la Direction générale des Entreprises (DGE) travailleront à structurer les travaux menés par cet Institut et à fédérer un écosystème dynamique de chercheurs et d’ingénieurs issus de l’ANSSI, d’Inria, du LNE et du PEReN. Leur travail portera sur l'analyse des risques systémiques dans le champ de la sécurité nationale, le soutien à la mise en œuvre de la régulation de l'IA, et l'évaluation de la performance et de la fiabilité des modèles d'IA.

Cet institut permettra à la France de jouer pleinement son rôle au sein du réseau international des AI Safety Institutes. Aux côtés du Canada, de la Corée du Sud, des Etats-Unis d’Amérique, du Japon, du Kenya, de Singapour, du Royaume-Uni ou encore l’AI Office de la Commission européenne, l’INESIA travaillera à promouvoir la sécurité, l’inclusivité et la confiance dans l’IA.

Le lancement ce matin au Campus Cyber Puteaux de l'INESIA a réuni les meilleurs acteurs experts de la France pour soutenir ces objectifs strétégiques et de souveraineté nationale et européenne :

Stéphane BOUILLON, secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de France,

Guillaume POUPARD, directeur général adjoint de Docaposte,

Thomas COURBE, directeur général de la Direction générale des Entreprises (DGE) (représenté)

Guillaume AVRIN, coordonnateur national pour l’intelligence artificielle,

Bruno SPORTISSE, directeur général de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria),

Vincent STRUBEL, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI),

Thomas GRENON, directeur général du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE),

et Nicolas DEFFIEUX, directeur du Pôle d’Expertise de la Régulation Numérique (Peren)

"En structurant la recherche française en matière d'évaluation, dans un esprit de coopération et de soutien à l'innovation, au profit de l'écosystème et des citoyens, la création de l’INESIA constitue une étape décisive pour placer la France parmi les leaders mondiaux de l’IA." a complété Bercy. 

photo.Prefect.jpg
Institute.3.jpg
institute.4.jpg
institute.2.jpg

JoIN the Annual European Summit in paris    

bottom of page